Les textes suivants ont été proposés à la lecture :
MARCHER (Les yeux ouverts, rêver –abrégé YOR– p. 42)
A la pioche : (Baguenauder, YOR p. 11 ; Voguer, YOR p.18)
BALANCEMENTS, FLOTTEMENTS (De tout un peu 2, pochette)
DANS TOUS LES SENS (YOR p. 5)
LES YEUX OUVERTS, RÊVER (YOR p.9)
DE PLUMES ET D’ETOILES (Instants p.35 et site) à la pioche : (Nid, YOR p.28 ; Au bord, YOR p. 30 ; Patience confiante, YOR p. 51)
L’INSTANT (Florilège p 83 et site)
A la pioche : (Allègement, Instants p.20 ; Légèreté, YOR p. 19 ; Papillons, Instants p. 44 ; Sculpture, De tout un peu 1, pochette ; Abandonner, Instants p. 58)
UN JARDIN CLOS (YOR) p. 16
A la pioche : (Est/Ouest, YOR p.21 ; Marais, Florilège p.70 ; Ridins YOR p.14 
Avant de nous quitter, un envoi avec IRISE (Florilège p/26/27)

Le samedi 29 mars à partir de 14 h 30, la médiathèque de La Primaube a accueilli une vingtaines d’auditrices et d’auditeurs. Je présentais des morceaux choisis du livre « Accords et Tissages »et de textes accessibles sur le site.
Après une introduction en lien avec le thème : Volcanique et page blanche nous avons voyagé dans divers lieux, de l’Aveyron (Tripadou, Noir Soulages, Larzac) à l’Ouest (Le marais qui se mérite, Horizon*, Elle est froide). Petits Riens nous a invité à porter un regard décalé, réaliste ou fantaisiste sur le quotidien. (Le 8 et l’infini, Placard*, C’est le pied*, Dans de beaux draps*, Gangs*) Puis, après quelques extraits de A la bonne heure, nous avons poursuivi avec diverses rêveries (Frontières 1, De plumes et d’étoiles*, Balancements et flottements*, Les yeux ouverts, rêver) avant de conclure avec Irisé.
Les textes suivis de l’astérisque * ont été piochés par les participants.

Lors de l’anniversaire de la librairie La Mine à Feuilles, ce 22 mars, les auditrices et auditeurs m’ont aidé à co-constuire la lecture.
Si j’avais sélectionné 11 de mes textes parmi les différentes rubriques du recueil, ils en ont pioché 8 parmi ceux que j’avais proposés.
La lecture à voix haute a favorisé la pause pour certains chalands qui ont rejoint le cercle des auditeurs ; un échange a suivi cette lecture partagée.

Samedi 28 septembre à 10 h, à la bibliothèque de Pruines, j’aurai le plaisir de lire quelques textes « Au fil des mots, au gré du temps« , cueillettes sur le vif.

Les 19 et 26 juillet et les 9 et 23 août
de 14 h 30 à 16 h 30 : atelier d’écriture
de 17 h 30 à 18 h 30 lectures poétiques « Instants et grappillages ».
Les deux temps sont dissociables.

Les 9 et 11 avril, animation auprès des élèves de la commune, dans les locaux de la médiathèque La Boussole.
Lecture et atelier d’écriture adaptés aux âges des participants.
Après avoir analysé « Elle est froide… », les élèves de CM ont produit phrase ou strophe à partir de 5 mots tirés au sort, de bien belles trouvailles ont été partagées.
Les plus jeunes (CP/CE) se sont essayé à l’écriture « à la manière de » en abordant, par groupe, le thème des saisons.

Les lectures croisées ont embarqué une belle assemblée d’auditrices et d’auditeurs pour une escapade poétique entre mer et océan, conviant également la grâce et quelques frontières ouvertes.

ACCORDS ET TISSAGES, Florilège
Première édition juin 2023

ACCORDS ET TISSAGES, ces deux mots qui chapeautent l’ensemble des textes que j’écris, résonnent ainsi pour moi :
Accords : ce qui s’accorde, ou au contraire fait discordance. L’audition peut révéler l’équivoque avec le corps.
Tissages : les nouages et les embrouilles possibles du quotidien, ce qui traverse les âges.

L’espace s’entrelace au temps pour former la solide toile de ma vie

Entre les deux, la notion d’accordage peut s’inviter… à corps d’âge, le cordage du marin ou la corde du grimpeur qui assure, voire la cordée qui unit et rassemble sans entraver.

« Mais les frontières ne sont pas que géopolitiques ou armées. […] Il en est même qu’on ne cesse de franchir, du petit jour à la minuit, de l’enfance au lendemain, du visible au caché, de la mort à la vie, du réel à la poésie. C’est cet au-delà des frontières qu’il est temps de questionner, ce monde qui rassemble, étonne, dépayse, plus qu’il ne sépare. Ces limites qu’il nous faut constamment repousser, ce danger qu’il nous faut conjurer. » Sylvie Nauleau

En premier lieu, Frontières (2), suscité par le thème, puis
frontières géopolitiques, géographiques, frontières et espaces : le « sans limites » du Larzac auquel répond Le marais qui se mérite.
Il en est qu’on ne cesse de franchir…de la mort à la vie : Salle des pas perdus et Temps 1.
Le danger qu’il faut conjurer, dont je modifie le sens avec Drôle de temps.
Entre l’Aveyron et l’Ouest, tout un monde qui (me) rassemble (mais qui peut-être, vous) étonne et dépayse : Magie (3) et Horizons.
Ces limites qu’il faut constamment repousser, grâce à des constructions humaines : Luciole lampe-tempête et Phares.
Par une rêverie, du réel à la poésie :En attendant la pluie.
Franchir les limites, du visible au caché, avec le corps Mains et Les parfums, les couleurs ; entre dire et taire : Ecrire, via les écritures : Objet de confinement et Voyages, en poussant les portes : De plein droit, et enfin s’affranchir et aller plus lin : Irisé, Frontières (1)

Affiche crée par Marie FAU Libraire